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CANCERVIH

Le collectif de recherche dédié aux personnes vivant avec le VIH et atteintes d'un cancer

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Le collectif CANCERVIH

est né en 2014 à la suite de son premier financement par l’Institut National du Cancer (INCa) en tant que réseau “cancers rares” puis il a été labellisé définitivement en 2019

​En 2025, il fusionne ses activités avec le collectif CANCEROGREF (anciennement K-VIROGREF) pour créer le réseau CANCERIMMUNE dédié à la prise en charge des personnes immunodéprimées atteintes de cancer. 

 

Bien que de nombreuses actions de soins, d’enseignement et de recherche soient mutualisées avec le collectif CANCEROGREF, le collectif CANCERVIH garde des activités propres d’expertise, notamment avec l’organisation de sa Réunion de Concertation Pluridisciplinaire “cancers rares” ONCOVIH d’envergure nationale.

Nos actualités

Gros plan sur le microscope

Nos recherches

En 2016, le collectif national CancerVIH a obtenu l'accord de la CNIL pour la création d'une base de données nationale des patients infectés par le VIH et atteints de cancer, présentés à la RCP OncoVIH.

Afin de suivre l'évolution des patients présentés à la RCP OncoVIH, une fiche de suivi à 1 an et à 2 ans est envoyée au médecin référent.

Certains essais en cancérologie, accessibles aux personnes vivant avec le VIH et atteintes de cancer, sont ouverts, notamment au sein des CLIP² (Centre Labellisé INCa de Phases Précoces). Ces structures existent pour permettre aux personnes habituellement exclues des essais de bénéficier également de l'innovation thérapeutique.

L'étude IDeATIon est une étude translationnelle de recherche de nouveaux biomarqueurs tumoraux dans des tumeurs intervenant chez des personnes immunodéprimées ainsi que dans des environnements immunodéprimés comme le cerveau. 

Texture du papier

Mon cancer avec le VIH

Est-ce que le fait d’être infecté par le VIH va avoir des conséquences sur le traitement de mon cancer ?

Les personnes vivant avec le VIH atteintes d’un cancer doivent bénéficier des mêmes traitements que ceux établis en population générale. La charge virale VIH doit être indétectable, rendant nécessaire l’instauration d’un traitement antirétroviral si vous n’êtes pas traité, et le maintien d’une parfaite observance durant le traitement du cancer.

 

Le traitement contre le cancer peut selon les cas présenter un risque d’interactions médicamenteuses avec le traitement antirétroviral. Ces interactions peuvent conduire soit à une perte d’efficacité de l’un des deux traitements soit en augmenter le risque d’effets secondaires. Tous ces aspects sont discutés lors de la RCP, et peuvent conduire à une modification de votre traitement antirétroviral. Le traitement contre le cancer nécessite de prendre également en compte l’existence de maladies associées telles qu’une insuffisance hépatique, une hypertension artérielle, une insuffisance rénale ou cardiaque. Il est donc indispensable que vous communiquiez l’ensemble des traitements que vous prenez, en vous aidant au besoin de vos ordonnances.

 

Par ailleurs, le traitement du cancer affaiblit les défenses immunitaires. C’est pourquoi, une prévention vis-à-vis de certaines infections opportunistes telles que la pneumocystose, la toxoplasmose, les infections à cytomégalovirus et herpès doivent être initiées quel que soit votre taux de CD4. Ces préventions devront être maintenues après la fin du traitement de votre cancer, jusqu’à ce que votre taux de CD4 soit supérieur à 200 et supérieur à 15% des lymphocytes totaux depuis au moins 6 mois.

Est-ce que durant le traitement de mon cancer il est nécessaire que je maintienne mes rendez-vous de consultation avec le médecin qui me suit pour mon infection par le VIH ?

En dehors des rares situations où l’oncologue qui prend en charge votre tumeur est également le médecin qui vous suit pour votre infection par le VIH, il est indispensable de maintenir les consultations de suivi de votre infection par le VIH. Le traitement antirétroviral doit être maintenu ainsi que les autres traitements que vous êtes susceptibles de prendre pour d’autres complications.

Veillez à bien préciser les coordonnées de l’équipe médicale qui vous suit pour votre infection par le VIH à la nouvelle équipe qui va s’occuper de votre cancer.

Je suis atteint d’un cancer et on vient de découvrir que je suis infecté par le virus du VIH

Il peut arriver que ce soit lors du diagnostic du cancer et de son bilan initial que soit découverte l’infection par le VIH. Le médecin qui assure la prise en charge de votre cancer va prendre contact avec une équipe spécialisée dans la prise en charge de cette infection.

Des examens sanguins complémentaires vont devoir être réalisés afin de déterminer le niveau de réplication du virus dans le sang (mesure de la charge virale), l’état de vos défenses immunitaires (le taux de CD4) mais aussi d’évaluer la sensibilité de votre virus aux différents antirétroviraux qui vont vous être prescrits (le génotypage de résistance).

Des recherches complémentaires d’infections en cours ou anciennes vont également être réalisées (prise de sang pour une sérologie de la toxoplasmose, des hépatites virales A, B, C, de la syphilis, et de l’infection à cytomégalovirus).

Un traitement antirétroviral et une prévention vis à vis de certaines infections vont vous être prescrits par l’équipe spécialisée dans la prise en charge de l’infection par le VIH le plus tôt possible, idéalement avant l’introduction du traitement de votre cancer.

Nous contacter

Collectif CancerVIH

Hôpital de la Pitié-Salpêtrière

Pavillon Jacquart

47-83 boulevard de l’hôpital

75561 Paris Cedex 13

Fax : +33 1 42 16 28 47

Tél : +33 1 42 16 28 65

Merci pour votre envoi.

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