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Jour 1 : Zoom sur le Poster #761 « Anal Self-Sampling is Suitable for Anal Cancer Screening among Men who Have Sex with Men in Togo » qui présente une évaluation de l’auto-prélèvement anal pour la détection du hrHPV par rapport au prélèvement anal effectué par le praticien

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📌 Équipe : Valentine M. Ferré, Arnold Sadio, Romane Guilbaud, Meryem Zaidi, Mawussé K Attiso, Mounerou Salou, Laurent Abramowitz, Mélanie Bertine, Amivi P Amenyah-Ehlan, Ephrem Mensah, Anoumou C. Dagnra, Jade Ghosn, Diane Descamps, Didier K. Ekouevi, Charlotte Charpentier

📌 Résultats :
- Presque tous les participants (99 %) ont trouvé la procédure d’auto-prélèvement facile à réaliser et 60 % d'entre eux préféraient l’auto-prélèvement au prélèvement par un praticien lors de la prochaine visite alors que 19 % n'avaient aucune préférence
- L’auto-prélèvement est adapté à la détection du hrHPV puisque 6% des échantillons étaient ininterprétables, contre 4% pour le prélèvement par praticien
- Au moins un hrHPV a été détecté dans 83 % et 76 % des auto-prélèvements et des prélèvements par praticien, respectivement
- 28 % et 26 % des auto-prélèvements et des prélèvements par praticien, respectivement, étaient positifs pour le HPV16

📌 Conclusion :
- la concordance des deux méthodes de prélèvement, l'acceptabilité de l’auto-prélèvement et sa facilité de mise en œuvre sont en faveur de son utilisation pour la détection du hrHPV dans les programmes de dépistage du cancer anal.
- L’auto-prélèvement pourrait aider à atteindre l'objectif large de dépistage du cancer anal des récentes recommandations américaines.

Jour 2 : Zoom sur le Poster #764 « Prioritizing Anal Cancer Screening in PWH: Not All are at the Same Risk » qui permet d'identifier les PVVIH les plus à risque de développer un cancer anal dans l'objectif de mettre en oeuvre des stratégies de dépistage efficaces et ciblées du cancer anal

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📌 Équipe : Raquel Martin-Iguacel, Boris Revollo, Jordi Aceiton, Pere Domingo, Joaquim Burgos, Patricia Sorni, Maria Saumoy, Hernando Knobel, Marta Navarro, Elena Leon, Amat Orti, Josep M Miró, Jordi Casabona, Josep M Llibre, and the PISCIS cohort Study Group

📌 Résultats & conclusions :

 

- Les PVVIH avec un nombre nadir de CD4+ <200 présentent le risque de cancer anal le plus élevé, en particulier les HSH

- Les PVVIH avec un nombre nadir de CD4+ > 350 présentent un risque similaire à celui de la population générale

➡️ Ces résultats permettent d’éclairer les lignes directrices en matière de dépistage du cancer anal pour les PVVIH

➡️ Des approches adaptées pour le dépistage de l’AC, basées sur le nombre nadir de cellules CD4+, un marqueur de substitution facile, pourraient optimiser les ressources en donnant la priorité au dépistage du cancer anal aux personnes présentant le risque le plus élevé

Jour 3 : Zoom sur la communication orale "Prostate Cancer Characteristics and Outcomes for Veterans With HIV in the Antiretroviral Era" qui compare les stades au dépistage et la gravité des cancers de la prostate entre PVVIH et population générale dans la cohorte des vétérans américains

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📌 Équipe : Keith Sigel, Lesley S. Park, Amy C. Justice, Michael Leapman, Janet Tate

 

📌 Résultats & conclusions

- Pas de différence de race ou d'âge au diagnostic entre PVVIH et population générale

- En revanche, le diagnostic est plus tardif, avec plus de stades métastatiques au diagnostic chez les PVVIH

- En termes de dépistage précoce, on note que les PVVIH ont moins souvent eu un test de PSA par rapport à la population générale

➡️ En dehors des tumeurs intermédiaires dans la classification d'Amico, où l'on observe une différence modeste en défaveur des PVVIH, les taux de mortalité ne sont pas très différents entre les deux groupes

➡️ La mortalité non liée au cancer est plus élevée chez les PVVIH, ce qui doit être intégré dans les politiques publiques de dépistage et de traitement du cancer de la prostate afin de bien calculer la balance bénéfice-risque spécifique à cette population

Jour 4 : on termine cette semaine avec la session plénière consacrée aux virus HPV "Shall We Reach Human Papillomavirus Elimination in the Face of Inequity?" qui pose la question de comment faire de l'élimination des virus HPV une réalité à l'échelle mondiale

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📌 Intervenante : Nelly R. Mugo, Kenya Medical Research Institute, Nairobi, Kenya

 

📌 Résumé

➡️ Les virus HPV sont responsables d'une mortalité importante dans le monde, en lien avec les cancers HPV-induits, et les pays à ressources limitées paient un lourd tribu dans le domaine, notamment ceux où la prévalence du VIH est élevée. 

- Les cancers du col de l'utérus sont HPV induits à plus de 90%, et ils sont la 1ère cause de mortalité par cancer dans les pays à ressources limitées chez les femmes.

- Il existe un chevauchement géographique des épidémies de VIH et d’HPV

- Les FVVIH ont 6 fois plus de risque d’avoir un cancer du col de l’utérus 

- Les infections par HPV chez les FVVIH progressent plus rapidement et plus fréquemment vers le cancer

- 20% des cancers du col de l’utérus sont attribuables à une infection VIH

 

➡️ Pourtant le cancer du col est l'un des rares cancers que l'on peut prévenir et guérir dans quasi-100% des cas, avec la connaissance de l'agent causal, des outils pour traiter les lésions précancéreuses, et un vaccin efficace 

- Vaccin : une stratégie monodose systématique des femmes et des hommes à l’âge de 13 ans serait efficace et faciliterait l’implémentation de la vaccination plus largement à travers le monde. Une campagne de vaccination efficace permettrait de réduire les cancers de 34% en 2030, 92% en 2070 et 99% en 2120

- Dépistage : une autre solution, compte tenu du développement progressif des plateformes de biologies moléculaires dans les pays à ressources limitées et des techniques "point of care" (notamment pour le suivi des PVVIH ou pour le diagnostic de la tuberculose) est le dépistage HPV en lieu et place de l'inspection visuelle. C'est plus simple à mettre en œuvre que le test à l'acide acétique, et la valeur prédictive négative est excellente. Mais peu de femmes sont dépistées dans les pays à ressources limitées, et lorsqu'elles sont dépistées positives, peu bénéficie d'un traitement efficace

 

➡️ Il faudrait associer la vaccination monodose systématique (des femmes et des hommes, à l'âge de 13 ans) à un dépistage HPV des lésions précancéreuses par un test point-of-care. Dans l'attente, il faudrait avoir une attention toute particulière pour les FVVIH chez qui le taux de récidive après traitement de lésions précancéreuses est élevé, et développer des techniques de traitement de ces lésions précancéreuses qui soient mieux adaptées aux pays à ressources limitées.

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